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Mesures conservatoires en cas de sinistre : votre courtier peut vous aider !
Après un sinistre, si personne n’intervient, les dommages peuvent provoquer de nouvelles dégradations : corrosion, vandalisme, moisissures… Des mesures conservatoires, parfois coûteuses, doivent être prises en urgence pour protéger le site et les biens de dommages supplémentaires.
Quelles sont ces mesures ? Quels sont les bons réflexes à avoir ? Véronique Bousson, collaboratrice au sein du cabinet de courtage en assurances Arilim, nous rappelle les réactions à prendre pour être pris en charge correctement.
Les mesures conservatoires : de quoi s’agit-il ?
Les mesures conservatoires désignent les interventions visant à arrêter temporairement un processus de dégradation, pour protéger les biens et les personnes concernées.
Intrusions, vandalisme, corrosion, pertes d’exploitation pourraient en effet s’ajouter aux dommages initiaux.
Obligatoires, ces mesures conservatoires permettent d’éviter l’aggravation des dégâts, le temps de mettre en œuvre les mesures d’investigation ou de réparation des dommages.
Attention, leur prise en charge par l’assurance est possible si elle est mentionnée explicitement dans le contrat.
Quelques exemples de mesures conservatoires courantes :
Après une tempête :
– Bâcher la toiture d’une maison pour éviter les infiltrations d’eau.
Après un vol :
– Installer des protections provisoires aux portes et fenêtres brisées ;
– Mettre en place une équipe de gardiennage pour éviter le vandalisme, la malveillance ou un nouveau vol.
Après un incendie :
– Décontaminer et nettoyer le site pour éviter la corrosion et les incrustations de suie et de poussière.
Rapidité et prudence : un équilibre ténu
Si aucune mesure n’a été prise pour ralentir un processus de dégradation, l’assureur peut décider de réduire le montant de l’indemnité.
Cependant, les preuves des dommages doivent être conservées, afin de pouvoir être constatées par l’expert de l’assurance. Il faut donc réagir avec prudence et adopter rapidement les bons réflexes.
Parfois sous le choc, la victime du sinistre doit prendre en urgence certaines initiatives coûteuses tout en s’assurant qu’elles seront bien prises en charge par l’assurance. Le risque d’erreur est important.
Le bon réflexe : solliciter votre courtier
Pour éviter toute mauvaise décision et bien gérer le sinistre, l’aide d’un courtier peut être précieuse. N’hésitez -pas à le contacter au plus vite pour décider, avec lui, des mesures conservatoires à prendre.
Recevant délégation de l’assurance, celui-ci vous aidera à bien gérer la situation. Il pourra :
- Mandater un expert pour mettre en place des mesures conservatoires, en 24h maximum.
- Vérifier la juste prise en charge des dispositions conservatoires par l’assurance.
- Si nécessaire, se rendre sur place
Il vous conseillera à propos de :
- La préparation des documents nécessaires au constat d’assurance ;
- La prise de photos des dommages et des biens dégradés ;
- Le dépôt de plainte ;
- La sollicitation d’entreprises qualifiées pour bâcher une toiture, surveiller le site, décontaminer…
Que faire en attendant l’arrivée du courtier ou de l’expert ?
– Avant toute intervention, demander au moins au courtier un accord oral, par téléphone ;
– Ne rien jeter sans avoir pris de photos ;
– Solliciter uniquement des entreprises qualifiées et conserver toutes les factures et justificatifs ;
– Ne rien faire qui puisse vous mettre en danger.
Arilim est une société de courtage en assurances professionnelles présente à Paris, Lyon et Toulon. Pour en savoir plus sur nos services et nos offres, contactez-nous.
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